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 Mémoire d un fils d ouvrier de l ONIA, et victime du sinistre - Serge Martchenko  1an après ! C est toujours l enfer ! - Emilie

Mon témoignage est peut-être différent…


Mon témoignage est peut-être différent de ce que j'ai pu lire ou entendre sur l'explosion. Maintenant habitante en Loire-Atlantique, j'ai vécu l'explosion comme un cauchemar . Un coup de téléphone de ma cousine de Nantes qui m'informe "qu'une usine de Toulouse à explosée" elle me dit : je ne suis pas sûre je crois que c'est La Grande Paroisse Mon sang n'a fait qu'un tour, je me suis précipitée sur la télévision à ce moment là je n'ai vu que des images d'horreur: des amas de tôles, des gens en sang, des gens en pleurs…

Il fallait que je sache à tout pris si mon papa était vivant (il avait repris son travail depuis une semaine) l'attente a été très longue, les lignes de téléphones étaient saturées, les téléphones portables ne passaient plus, c'était l'angoisse... trois heures après ma famille a pu me contacter pour m'assurer que mes frères allaient bien et que mon papa alors travaillant de nuit était vivant, là j'ai craqué en pleurs en lui disant que j'avais eu très peur. on s'aperçoit à ce moment là qu'on aime énormément ses parents et qu'on ne leur dit pas assez.

Lydia


 Mémoire d un fils d ouvrier de l ONIA, et victime du sinistre - Serge Martchenko  1an après ! C est toujours l enfer ! - Emilie


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