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 Lycée Polyvalent Rive Gauche -  Anonyme  Mon témoignage est peut-être différent… - Lydia

Mémoire d un fils d ouvrier de l ONIA, et victime du sinistre


Mon père ne m'a jamais décrit ce cite comme un lieu potentiellement dangereux, au point de faire "exploser" Toulouse; si non cette usine aurait été fermé depuis bien longtemps.

Le matin de l'explosion, je circulai sur la route, après le chemin des étroits, 2km avant l'entrée de la Croix Falgarde.J'ai entendu une détonation sèche, suivie d'une explosion qui m'a fortement secoué, je me suis garé. Je suis resté un bon moment étourdi, cherchant le pourquoi. J'ai vu, peu à peu, s'élever au dessus de la Garonne, vers le stadium, une fumée que je ne saurais bien définir aujourd'hui.(Bien trop abasourdi) Je suis resté là, je ne sais combien de temps. Ce qui m'a fais réagir, c'est une voiture Citoyen C5 grise métal, avec un gros bloc de béton enfoncé sur l'arrière, couverte de poussière, le pare brise propre sur la surface de l'essuie glace, le conducteur, avec de grosse lunette, totalement hagard.Il roulait très vite. il m'a donné l'impression de fuir. Le dessus de Toulouse devenais de plus en plus couvert de fumée. j'ai voulu rentrer sur Toulouse et, impossible. J'ai pris la N20 jusqu'à Cintegabelle, puis par les chemins de traverses Montgiscard ! et le centre de Toulouse. (Il était environ 14h à mon arrivé chez moi à St Cyprien, rue Gay Lussac) L'air était suffoquant, mais bien vite respirable. Mon épouse, sage femme à l'hôpital La Grave était partie sur son travail à disposition. Mon appart situé dans le sens du souffle à eue deux vitres implosées.

Depuis, les assurances, le syndic? nous nous somme payer les réparations. Plus grave, il y a, alors, je garde mon mal aux oreilles et je suis resté silencieux jusqu'à aujourd'hui.

Serge Martchenko


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