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 Source : La Depeche (18/07/2002)    Source : La Depeche (19/07/2002)
[Articles du 18/07/2002] - [ Periode : 07-2002 (62 articles)] - [ Source : Nouvel Observateur (43 articles)]

Article paru le 18/07/2002 - Cet article est la propriété du journal ou société : Nouvel Observateur

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Toulouse : la SNPE supprime 492 postes


La Société nationale des poudres et explosifs tire les conséquences du redémarrage partiel des activités chimiques. Vives réactions des syndicats.

Suite au redémarrage que partiel du pôle chimique toulousain, la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs) va supprimer 492 postes dans le groupe, dont 296 à la SNPE-Toulouse et 106 à Tolochimie, également dans la ville rose, ont indiqué ce jeudi des sources syndicales. Quelque 52 postes sont également supprimés au siège parisien du groupe et 38 dans l'établissement de Sorgues, dans le Vaucluse. Les syndicats mettent en cause la responsabilité du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui le 1er juillet dernier avait exclu le redémarrage des activités liées au phosgène, un gaz toxique servant à la confection de produits pharmaceutiques et pesticides. Ces activités représentent près de 70% de celles du pôle chimique toulousain, paralysé depuis l'explosion de l'usine AZF du 21 septembre.

Voici quelques réactions des syndicats:

- Le délégué central CFDT Christian Costa : "On souhaite alerter les administrateurs sur la responsabilité que l'Etat est en train de faire prendre à la SNPE en entérinant la décision du Premier ministre. (…) On va vers la suppression d'une grande partie des activités de la SNPE", d'autant que "le personnel restant de la SNPE à Toulouse (205) sera intégré dans la filiale Isochem".

- Roland Le, délégué central CGT : prévoit "l'éclatement des activités de la SNPE qui n'existera plus". "Cela va plus loin et l'on craint la privatisation également de la Snecma", le motoriste d'avion pour lequel la SNPE fabrique des produits servant à la propulsion. Quoi qu'il en soit, M. Le "n'est pas sûr que le site de Toulouse puisse survivre avec le personnel restant (155 salariés, plus 50 personnes de la cellule de reconversion du site).

- Yves Boudeaud (FO), élu au Conseil d'administration, dénonce "une prise de décision qui ne tient pas compte des avis des spécialistes en matière de sécurité". "Le Premier ministre a pris une décision autoritaire qui porte une lourde responsabilité en matière d'emploi et pour l'équilibre économique de la société".

- Christian Vela, délégué central CGC : fait part d'un "sentiment de révolte et d'injustice face à une décision qui sacrifie toute l'activité chimique du groupe".


 Source : La Depeche (18/07/2002)    Source : La Depeche (19/07/2002)

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