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 Source : Liberation (16/01/2002)    Source : Tout Toulouse (16/01/2002)
[Articles du 16/01/2002] - [ Periode : 01-2002 (68 articles)] - [ Source : Nouvel Observateur (43 articles)]

Article paru le 16/01/2002 - Cet article est la propriété du journal ou société : Nouvel Observateur

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TOULOUSE C'était bien un accident


AZF : le procureur de la République ne croit "plus du tout à la thèse de l'attentat ou de la malveillance" dans l'explosion du 21 septembre.

Le procureur de la République de Toulouse Michel Bréard a assuré mardi, lors de l'audience solennelle de rentrée, qu'il ne croyait "plus du tout à la thèse de l'attentat ou de la malveillance" concernant l'explosion du 21 septembre à AZF, et a fortement critiqué les manquements à la sécurité dans l'usine. "La thèse de l'attentat ou de la malveillance n'est plus du tout d'actualité (...) Elle ne résiste pas à la logique. D'après les experts, il aurait fallu entre 250 et 300 kilos d'explosifs répartis dans la masse pour mettre en feu les 300 tonnes de nitrate d'ammonium (...) Toutes les pistes convergent vers la thèse de l'accident." Après s'être élevé contre les différentes vagues de rumeurs ("certains ne se sont pas privés pour dire n'importe quoi") et les excès de la presse, le procureur a fait le point sur l'enquête. "Les constatations sont faites, certaines restent encore à mettre en procédure (...). Le processus de l'accident est reconstitué, les experts pensent avoir identifié 'l'allumette chimique' ". S'il n'a pas voulu confirmer l'hypothèse de l'arc électrique "considérée comme sérieuse par AZF", Michel Bréard a ajouté qu'il est "possible qu'il y ait eu des phénomènes électriques, qui seront analysés".

Nombreux manquements

Le procureur a surtout fait état des nombreux manquements à la sécurité au sein de l'usine AZF (appartenant à Totalfina Elf), sur le plan de la surveillance, de l'entretien et des normes en vigueur. "La préoccupation constante de sécurité n'était plus un désir permanent, mais était devenu au fil des années de plus en plus formel", a-t-il dit. Il a énuméré de nombreuses interrogations, notamment à propos du hangar 221 -où se serait déclarée l'explosion- "en mauvais état général (...) sans consignes de sécurité (...) sans capteurs (...) dont les chariots n'étaient pas aux normes..." Le procureur a insisté sur "le droit à réparation des milliers de victimes" et a remercié tous ceux qui avaient aidé dans les premiers jours de la catastrophe. L'explosion qui avait eu lieu dans le pôle chimique, au sud de Toulouse, a fait 30 morts.


 Source : Liberation (16/01/2002)    Source : Tout Toulouse (16/01/2002)

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