La préfecture de la Haute-Garonne vient d'autoriser Isochem à reprendre ses activités. Cette filiale du groupe industriel SNPE avait fait l'objet d'un arrêté préfectoral de suspension au lendemain de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse le 21 septembre. L'autorisation de la société, spécialisée dans la synthèse d'intermédiaires et de matières actives destinées à la pharmacie, était conditionnée à une reprise sans phosgène -gaz incolore très toxique. Une activité qui ne représentait que 10% du chiffre d'affaires global de la société qui emploie 40 personnes.
Produits toxiques
Les risques liés aux procédés de fabrication d'Isochem provenaient essentiellement de l'utilisation de produits toxiques liquides ou solides et de solvants inflammables. «Le risque d'émanation de produits toxiques est aujourd'hui limité par l'utilisation en faible quantité de gaz ammoniac et du chlorure d'hydrogène, par l'abandon du phosgène, du chlore et autre gaz toxiques et par un stockage réduit de liquides et de solides toxiques», peut-on lire dans le rapport que la DRIRE (Direction régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement) a remis au préfet de région il y a quelques semaines. Les autres recommandations de l'Inspection des installations classées portaient sur le renforcement des mesures de sécurité contre l'incendie ainsi que sur la réduction du périmètre de sécurité aux limites du site, soit 50 mètres autour du bâtiment. Le coût de l'ensemble des modifications est évalué par la direction de l'entreprise à 0,8 million d'euros. Prochaine échéance, le Conseil départemental d'hygiène devrait se prononcer jeudi sur le projet global de la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs) sans phosgène.
AP
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