[... Extrait de l'article ...] Appelés à s'expliquer sur les événements qui, ont précédé immédiatement l'explosion du bâtiment 221, le 21 septembre dernier, le directeur de l'usine AZF, Serge Biechlin et ses huit collaborateurs placés en garde à vue jeudi matin, au siège de la police judiciaire (1), ont choisi de ne pas donner d'explications à la justice. Hier matin, un peu avant la 24 e heure de garde à vue, ces neuf dirigeants d'AZF, dont une femme, ont été déférés au parquet de Toulouse avant d'être présentés aux juges d'instruction, Joacquim Fernandez, Didier Suc et Thierry Perriquet. Pour afficher le même mutisme de commande. Tous ont été mis en examen dans le cadre de l'information judiciaire ouverte une semaine après la catastrophe par le procureur de la rép [...]
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