Les preuves sont là !
Exclusif : Plusieurs experts en électrotechnique et non des moindres : un professeur honoraire à SupElec, un ancien directeur technique d’Alsthom… ont bien voulu “lire” pour nous ce que disent ces photos, prises le 7 février, du poste d’alimentation électrique de la SNPE, situé devant la “chaufferie” à cinq cents mètres à vol d’oiseau du hangar 221 d’AZF, de l’autre côté de la Garonne. Ils sont formels : ce n’est pas l’onde de choc de l’explosion numéro deux, celle du stock de nitrate (dont l’impact décroît de manière inversement proportionnelle au cube de la distance) qui peut expliquer les important dégâts constatés dans cette cellule toujours placée sous scellés judiciaires. Sur les trois colonnes de disjoncteurs (une par phase) situées derrière et au-dessus du transformateur 63 kV, on observe que :
1/ La colonne de gauche a subi une torsion d’un huitième de tour (dans le sens des aiguilles d’une montre, vu du dessus) sur son axe, une cornière métallique carrée d’au moins cinq centimètres de section : ce qui signe une contrainte très importante sur la phase concernée, évoquant par exemple un “faux-couplage” de la centrale de cogénération électrique sur le réseau ; Les deux colonnes médiane et de droite ont leur connexion de sortie vers le transfo arrachée et leurs isolateurs sont “blessés” : ils ont été rabotés (on voit la porcelaine blanche sous le vernis isolant brun foncé) sur environ les deux tiers de leur hauteur, comme s’ils avaient été “fouettés” mécaniquement lors du court-circuit. Aucune projection (d’une tôle, d’une tuile ou d’un débris quelconque) ne peut en tout cas provoquer des dégâts aussi caractéristiques ; Un tube métallique d’environ sept mètres de long et six centimètres de section, muni à chaque extrémité d’un manchon de raccordement, est tombé, semble-t-il, du jeu de barres qui se trouvait sous le toit à cinq ou six mètres de hauteur : prévu pour résister à d’importantes contraintes, et ne présentant qu’une très faible portance au vent, cette barre n’a pu être décrochée que par la vibration sourde et intense d’une explosion survenue à proximité immédiate, c’est-à-dire très probablement par l’ébranlement de l’explosion numéro un.
2/ Sur le mur séparant le poste électrique de la chaufferie, où se trouvent une chaudière principale au gaz, deux centrales de cogénération de 5,3 MW de puissance chacune (autoproduction d’électricité), alimentées par deux turbines à gaz, ainsi que deux chaudières de secours également à gaz, on observe par ailleurs qu’un galandage de briques creuses a été soufflé de l’intérieur vers l’extérieur, vu la position des débris entre les deux transformateurs.
2/ Sur le mur séparant le poste électrique de la chaufferie, où se trouvent une chaudière principale au gaz, deux centrales de cogénération de 5,3 MW de puissance chacune (autoproduction d’électricité), alimentées par deux turbines à gaz, ainsi que deux chaudières de secours également à gaz, on observe par ailleurs qu’un galandage de briques creuses a été soufflé de l’intérieur vers l’extérieur, vu la position des débris entre les deux transformateurs.
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