[... Extrait de l'article ...] Le 21 septembre est loin; mais ceux qui ont contribué à limiter les dégâts ce jour-là ne veulent rien perdre de l'hommage qui leur est rendu aujourd'hui. Décontracté, le caporal Borderon l'est encore à l'atterrissage à Orly. « Vive le Sud », scande alors l'ancien pompier de Paris. Allez, le temps n'est pas si mauvais. Et puis, les trois bus de la RATP qui attendent sur le tarmac protégeront les cent-vingt témoins du courage toulousain des bourrasques de vent qui balaient la capitale depuis le matin. C'est en voyant l'escorte officielle des motards de la République que tous, par contre, prennent conscience du poids de cette journée. « Tiens, mais c'est Jean-Michel!» Le brigadier-major Courneil reconnaît un ancien collègue à lui, [...]
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