[... Extrait de l'article ...] Trois fractures du talon, une épaule broyée, deux côtes cassées. Traumatisé, mais vivant. Dominique Queija fait l'addition de la douleur et de l'absurde, quatre mois après l'explosion qui l'a surpris dans son atelier, en plein cœur de l'usine AZF, à Toulouse. Jeudi 17 janvier, le petit homme à l'accent espagnol retournait pour la première fois sur les lieux de la catastrophe, avec le candidat des Verts à l'élection présidentielle, Noël Mamère. C'est aux côtés de ce militant Vert, qui travaillait depuis vingt et un ans chez AZF, que M. Mamère a lancé sa campagne, devant les armatures métalliques torturées et les parois explosées, tout ce qu'il reste de l'usine chimique. " S'il y a un candidat qui a sa place ici, c'est bien celui des Verts [...]

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