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 Source : Le Monde (31/12/2001)    Source : Tout Toulouse (02/01/2002)
[Articles du 02/01/2002] - [ Periode : 01-2002 (68 articles)] - [ Source : Tout Toulouse (78 articles)]

Article paru le 02/01/2002 - Cet article est la propriété du journal ou société : Tout Toulouse

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La Chambre de commerce veut sauver 51 entreprises sinistrées


La cellule de crise de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) est intervenue depuis le 21 septembre auprès de 403 entreprises sérieusement touchées par l'explosion : 52 entreprises industrielles, 234 commerces et 117 entreprises de services.

L'enquête sur le terrain et l'étude des dossiers ont permis de déterminer que la survie de 51 de ces entreprises était menacée : 9 entreprises industrielles, 27 commerces et 15 entreprises de services. Elles emploient au total 807 salariés. La CCI s'est donc servie du fonds de solidarité constitué dès les premiers jours par les collectivités et le réseau consulaire pour aider les entreprises les plus en difficulté. Ce fonds s'élève aujourd'hui à près de 2 286 735,26 euros (15 millions de francs). Des aides en espèces, pour un montant maximum de 6 097 euros (40 000 francs ) ont été rapidement distribuées aux entreprises et commerces ayant des besoins de trésorerie immédiats. A la demande des collectivités, des professions libérales sinistrées (infirmières, kinésithérapeutes...) ont été également aidés pour le même montant. Près de1 067 143 euros (7 millions de francs) ont ainsi été dépensés en deux mois dans la première phase d'intervention.

Malgré cela, la situation économique de bon nombre de petites entreprises s'est encore aggravée dans les semaines suivantes. Des difficultés liées au fait que la plupart d'entre elles n'étaient pas correctement assurées pour les pertes d'exploitation ; d'autres avaient perdu leur outil de travail. Pour les commerces et les sociétés de services, ce sont les clients qui ont disparu. " Il est diffiicle de faire du commerce dans un bâtiment abimé et les conditions précaires n'attirent pas forcément le chaland ", relèvent les responsables de la CCI. La CCI et la CGPME craignent que " pour beaucoup, le pire soit encore à venir ". Une seconde aide de 6 097 euros (40 000 francs) a donc été réattribuée à 50 dossiers (au total : 209 617 euros, soit 1 375 000 francs). Et le fonds de solidarité CCIT-MEDEF-CGPME ayant encore quelques réserves, une troisième distribution, plus conséquente cette fois puisqu'elle pourra atteindre 15 244 euros (100 000 francs), est prévue pour sauver les entreprises qui, sans cela, déposeraient le bilan. " Nous ne voulons pas nous substituer aux banques, explique la CCI mais nous savons qu'aucune banque ne prêtera de l'argent à une entreprise en train de mourir. "

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Brossette, l'une des entreprises les plus proches du site chimique, fait partie des entreprises soutenues par la CCI.

Joëlle Porcher


 Source : Le Monde (31/12/2001)    Source : Tout Toulouse (02/01/2002)

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