Retour vers l accueil du site lesnews.org...

 Source : La Depeche (20/01/2003)    Source : Liberation (21/01/2003)
[Articles du 21/01/2003] - [ Periode : 01-2003 (22 articles)] - [ Source : Le Figaro (23 articles)]

Article paru le 21/01/2003 - Cet article est la propriété du journal ou société : Le Figaro

Logo Le Figaro

Le procureur de Toulouse nie tout «élément nouveau»


Le procureur de la République de Toulouse, Michel Bréard, a démenti hier l'existence des «soi-disant éléments nouveaux qui viendraient au soutien de la thèse d'un attentat» après la publication jeudi d'articles dans L'Express et Le Figaro relançant l'hypothèse d'un acte criminel à l'origine de l'explosion de l'usine AZF. Il a toutefois précisé qu'il ne porterait pas à nouveau plainte «dans la mesure où ces allégations ne constituent pas des nouvelles». «Les prétendus éléments nouveaux figurent déjà au dossier et ont fait l'objet d'investigations dans le cadre de l'information en cours», a affirmé Michel Bréard, qui a aussi dénoncé la «présentation tendancieuse», «les contre-vérités manifestes», «l'analyse partiale, partielle ou déformée des faits», «accusations graves et non prouvées» des articles du Figaro et de L'Express.

Interrogé sur les éléments qui, selon L'Express et Le Figaro, révèlent l'existence de pistes inexploitées ou d'irrégularités dans le dossier, le procureur a affirmé que les divers courriers parvenus à la justice et à la presse n'étaient pas, selon lui, des «revendications véritables». Il a ajouté qu'à sa connaissance aucune pièce n'avait disparu du dossier. Quant à la commande d'ouvrages scientifiques par un agent d'entretien intérimaire de l'usine AZF pour un montant de plus de 18 000 euros, il l'a décrite comme «un simple devis ne comportant pas d'ouvrages de chimie appliquée».

Évoquant la nouvelle mise en cause d'un ouvrier d'origine maghrébine, mort dans l'explosion, qui serait arrivé à la morgue «très propre», M. Bréard est apparu excédé. Cet homme, d'après lui, «était comme un ouvrier qui vient de décéder à son poste de travail (...), il était couvert et maculé de gravats et portait plusieurs traces de fractures», a-t-il insisté en précisant que des photos figurant au dossier «depuis le début de l'enquête» le prouvent. M. Bréard s'est indigné «du fait que des accusations graves et non prouvées, de nature à entacher de façon irrémédiable la mémoire et l'honneur d'une des victimes décédées dans cette catastrophe soient à nouveau publiées».

Au sujet de la disparition de onze flacons de trioxyde de chrome, révélée par L'Express et Le Figaro, M. Bréard a souligné qu'en dépit de «centaines de prélèvements, on n'a pas retrouvé de traces de chrome». Il a cependant annoncé que d'autres recherches vont être effectuées. «A l'heure actuelle, il n'apparaît pas d'éléments au dossier qui permettent de contester la thèse de l'accident», a affirmé le magistrat. «Mais la thèse de l'attentat, on ne l'évacue jamais même si elle a de très faibles chances.»

Seize mois après l'explosion, il apparaît en effet que la procédure est loin d'être terminée. Jeudi, une source judiciaire indiquait ainsi à l'AFP que l'enquête, confiée à un nouveau juge d'instruction, Thierry Perriquet, «se poursuit dans tous les sens». «Certaines pistes n'ont pas encore été explorées, ajoutait la même source, mais la procédure n'est pas terminée. Il y a des gens à entendre, des expertises sont en cours, des transports sur les lieux sont programmés.»

M. M.


 Source : La Depeche (20/01/2003)    Source : Liberation (21/01/2003)

(Pour rappel, la diffusion d'articles est soumise à des règles strictes. Je vous invite à consulter celles-ci en cliquant directement sur le logo en en-tete de page pour accéder au jounal propriétaire de cet article. En ce qui concerne le site sur lequel vous vous trouvez http://www.lesnews.org, les demandes ont été faites ou sont en cours. Pour plus d'informations, sur le drame de Toulouse, je vous invite également à consulter les articles disponibles ou dossiers sur les sites multimédias de ces journaux, accessibles également en cliquant via le logo du journal assoccié en en-tête)


Retour en haut de l article