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 Source : Nouvel Observateur (21/09/2002)    Source : Nouvel Observateur (21/09/2002)
[Articles du 21/09/2002] - [ Periode : 09-2002 (79 articles)] - [ Source : Nouvel Observateur (43 articles)]

Article paru le 21/09/2002 - Cet article est la propriété du journal ou société : Nouvel Observateur

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Les conséquences économiques de l'explosion


Les conséquences économiques de l'explosion de l'usine AZF, avec la suppression annoncée de plusieurs centaines d'emplois dans l'industrie chimique, n'arrangent pas la conjoncture locale. Selon la Chambre de commerce et d'industrie, le pôle chimique employait près de 1.190 salariés au moment de la catastrophe, mais aujourd'hui, d'après les plans sociaux en cours de règlement à AZF, à la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs) et dans sa filiale Tolochime, il ne devrait en rester que 262. Dans les autres entreprises industrielles touchées par l'explosion du 21 septembre 2001, 109 emplois ont été également supprimés et cinq entreprises ont définitivement fermé. Toujours selon la CCI, trois entreprises de services ont également mis la clef sous la porte, licenciant 21 personnes.

Les commerces et services

Un an après, la situation des commerces et services touchés par l'explosion reste "très préoccupante" selon la CCI. Beaucoup de ces entreprises vivent sur leurs réserves financières, notamment du fait d'une perte de clientèle importante. Pour aider ces entreprises, un fonds de solidarité consulaire s'est créé et a déjà distribué 1,95 million d'euros, en majorité à des commerces et aux services (1,27 million d'euros), soit pour des aides de trésorerie, soit pour une aide à la reconstruction. A ces difficultés, s'ajoutent les problèmes actuels d'une conjoncture défavorable dans le domaine de l'aéronautique, et ce malgré le grand chantier de l'Airbus A380. TotalFinaElf a promis d'aider à la création de 1.000 emplois pour combler ces pertes. Sa filiale Total Energie doit notamment installer une entreprise de panneaux solaires qui emploierait près de 100 personnes. La communauté du Grand Toulouse vient d'accueillir dernièrement l'entreprise Enzynomics, engageant la diversification de l'industrie toulousaine dans les biotechnologies.

AP


 Source : Nouvel Observateur (21/09/2002)    Source : Nouvel Observateur (21/09/2002)

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