Au terme de sa visite à Toulouse sur le site d'AZF, vendredi, le président du groupe TotalFinaElf, Thierry Desmarest, a laissé «un goût amer» au cégétiste Marc Gianotti. La seule «ferme intention» exprimée par le PDG de ne «laisser aucun des salariés d'AZF seul face à ses problèmes d'emploi» n'a pas rasséréné le syndicaliste. «Ce ne sont que des orientations, rien n'est finalisé, explique-t-il. Et nous attendions enfin plus de précisions de sa part quant à la réindustrialisation du site.»
Thierry Desmarest aura peut-être aussi laissé un peu d'urticaire sur le bout du nez du procureur de la République et aux enquêteurs du SRPJ. Il a dit qu'il n'était «absolument pas d'accord» avec les «deux ou trois explications contradictoires» de l'explosion du 21 septembre données par la justice. «Nous avons avec nous les meilleures compétences» d'experts internationaux pour que la vérité soit faite, vérité qu'il estime devoir «d'abord aux salariés injustement mis en cause» et aux victimes. La visite du PDG sur le site d'AZF intervient au lendemain du dépôt de la première plainte française pour «crime et séquestration» contre TotalFinaElf, dans le dossier des accusations de travail forcé en Birmanie.
Gilbert LAVAL
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