[... Extrait de l'article ...] Ce sont deux logiques contradictoires qui se sont rencontrées, hier, dans le salon rouge de la mairie. D'un côté, les représentants de l'intersyndicale du pôle chimique qui voient dans la décision d'interdire le phosgène à Toulouse une hérésie pour un état de droit censé assurer l'égalité de tous devant la loi. Pourquoi ce qui est autorisé ailleurs serait-il interdit, en effet, dans la Ville rose? De l'autre, le maire, Philippe Douste-Blazy, qui a une nouvelle fois répété qu'il était normal qu'on ne traite pas Toulouse comme une autre ville. « Nous avons connu l'horreur, il faut s'en souvenir. » Dans ces conditions, les salariés qui souhaitent voir le maire intervenir auprès de Jean-Pierre Raffarin afin de le pousser à revenir sur [...]

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