Inquiets pour leur avenir, plusieurs centaines d'entre eux ont interrompu un comité de groupe et obtenu un rendez-vous avec le PDG Thierry Desmarest.
Plusieurs centaines de salariés de l'usine AZF de Toulouse (filiale de TotalFinaElf) ont perturbé ce mardi la tenue d'un comité de groupe de TotalFinaElf à son siège de La Défense, obtenant un rendez-vous la semaine prochaine avec le PDG du groupe, Thierry Desmarest. Inquiets pour leur avenir, les salariés de l'usine détruite en septembre 2001 par une explosion se sont réunis à l'appel de la CGT chimie et souhaitaient également être informés des projets de restructuration du pôle chimique du groupe. Le nombre des délégués et les sujets qui seront discutés n'ont pas encore été fixés.
Engagement formel
Le PDG de Grande Paroisse (filiale de TotalFinaElf qui détenait l'usine AZF) Michel Perratzi a réaffirmé l'engagement formel de la compagnie à trouver une solution pour les 451 salariés de l'usine AZF. Les salariés seront soit placés en préretraite, soit reclassés dans différentes usines du groupe dans le sud de la France. Une dernière option, qui devrait concerner entre 60 et 70 d'entre eux est le maintien sur Toulouse pour terminer les travaux en cours sur le site. Près de 70 salariés ont déjà bénéficié d'une préretraite, un dispositif qui pourrait être étendu à plusieurs dizaines d'autres.
Début avril TotalFinaElf avait annoncé la fermeture du site. La direction de Grande Paroisse, spécialisée dans les engrais ammoniaqués, avait alors annoncé diverses mesures de retraites ou reclassement devant "permettre de résoudre la totalité des problèmes d'emploi" de ses salariés sur place.
L'explosion de l'usine AZF le 21 septembre 2001 a fait 30 morts et plus de 2.000 blessés.
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