[... Extrait de l'article ...] « Six mois après la catastrophe, assure Jacqueline Cazeneuve, enseignante d'anglais au lycée professionnel Françoise, nous sommes toujours dans la précarité. Le provisoire dans lequel on nous a installés va sans doute durer de deux à cinq ans!». Beaucoup des demandes des enseignants, parents et élèves au rectorat ou à la mairie sont restées sans suites: « Nous ne disposons toujours pas d'équipements sportifs ni de vestiaires. La médecine scolaire n'est plus assurée: les enfants n'ont subi qu'un test auditif, alors que certains nécessiteraient des examens beaucoup plus approfondis. » Xavier, enseignant, souligne que des collègues et du personnel s'absentent, « souvent à cause de la fatigue et de l'usure accumulées, mais ne sont pas remplacés [...]
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