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 Source : La Depeche (12/02/2002)    Source : La Depeche (13/02/2002)
[Articles du 12/02/2002] - [ Periode : 02-2002 (45 articles)] - [ Source : Tout Toulouse (78 articles)]

Article paru le 12/02/2002 - Cet article est la propriété du journal ou société : Tout Toulouse

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Douste-Izard-Plus Jamais Ca : le front du refus


Philippe Douste-Blazy (UDF) et Pierre Izard (PS) font front commun pour s'opposer au redémarrage du pôle chimique. Le maire de Toulouse et le président du Conseil général devaient se retrouver côte à côte, mardi 12 février, pour répéter publiquement au préfet leur opposition au redémarrage partiel de l'usine SNPE.

L'intense lobbying politique du collectif " Plus Jamais Ça Ni ici ni ailleurs" (PJCNina) a payé. Après avoir rencontré Philippe Douste-Blazy au Capitole vendredi 8 février, une délégation des opposants à la réouverture de la plate-forme chimique sud-toulousaine s'est rendue lundi 11 février à l'hôtel du département pour une réunion avec Pierre Izard. L'objectif affiché du collectif était de s'assurer du soutien de la ville et du département dans son combat avant la deuxième réunion du secrétariat permanent pour la prévention des problèmes industriels (SPPPI), chargé d'examiner la demande de réouverture partielle de l'usine SNPE. Philippe Douste-Blazy et Pierre Izard ont décidé d'assister personnellement à cette réunion qui s'annonçait cruciale, sinon décisive. Le maire de Toulouse répètera qu'il est opposé à toutes " activités à risque ". Le patron du département va plus loin en décrétant d'emblée que toute reprise serait dangereuse. " La population ne le comprendrait pas " martèle Piere Izard. Le collectif PJCNina était d'autant plus inquiet que le préfet, Hubert Fournier, avait laissé entendre sur l'antenne de M'Toulouse, le 6 février dernier, que " beaucoup d'éléments ont été présentés par la SNPE qui peuvent permettre de penser qu'il y aura un redémarrage partiel de l'activité ". Pour le collectif, ce redémarrage sans phosgène est un piège. " La reprise partielle ne pourra aboutir qu'à un chantage à l'emploi et à l'économie " estime Jean-Pierre Bataille, porte-parole, en rappellant que la SNPE a toujours expliqué que son activité ne serait jamais économiquement rentable sans phosgène. PJCNina demande donc que le dossier de réouverture de la SNPE soit examiné dans sa globalité. Le maire de Toulouse et le patron du département abondent dans le même sens.

Pour marquer leur détermination, le collectif demande aux élus de lancer sans tarder les reconstructions des bâtiments publics. La ville doit redémarrer avant l'usine. Dans un communiqué officiel, la mairie de Toulouse précise que " le maire a renouvelé son engagement d'accélérer la reconstruction de l'ensemble des bâtiments publics communaux sur les sites existants, pour que les Toulousains des quartiers sinistrés retrouvent très rapidement leur cadre de vie habituel ". Pierre Izard est sur la même ligne. En tant que président du conseil d'administration de l'hôpital psychiatrique Marchant, il a déjà demandé la reconstruction de plusieurs pavillons soufflés par l'explosion. Il se déclare également opposé aux projets d'expropriations qui se dessinent, notamment sur le chemin des Etroits.

Douste-Izard-PJCNina, même combat !

S. T.


 Source : La Depeche (12/02/2002)    Source : La Depeche (13/02/2002)

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