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 Source : La Depeche (22/12/2001)    Source : Nouvel Observateur (22/12/2001)
[Articles du 22/12/2001] - [ Periode : 12-2001 (141 articles)] - [ Source : Le Figaro (22 articles)]

Article paru le 22/12/2001 - Cet article est la propriété du journal ou société : Le Figaro

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Jospin juge la réouverture d'AZF «impensable»


Photo © Le Figaro Le Premier ministre a laissé entendre dans la Dépêche du Midi que l'usine chimique restera probablement définitivement fermée. L'explosion sur le site a fait le 21 septembre 30 morts et 2 500 blessés à Toulouse. Grande Paroisse et TotalFinaElf, propriétaires de l'établissement, ont exprimé leur «vive préoccupation».

Les responsables des milieux économiques toulousains ont estimé samedi qu'ils avaient été «entendus par le Premier ministre» qui «n'a pas condamné l'industrie chimique toulousaine» dans sa tribune publiée samedi par la Dépêche du Midi. «Le Premier ministre a pris une décision mesurée qui va dans le sens des recommandations des milieux économiques et associatifs (Conseil Economique et Social régional) ainsi que des salariés, du MEDEF et de la CGPME», a déclaré le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse François Junca.

«Le Premier ministre dans ses arbitrages, confirme le choix du maintien et du développement d'une industrie de chimie fine sur le site de Toulouse» a déclaré de son côté le président du CESR, Jean-Louis Chauzy dans un communiqué. Lionel Jospin a annoncé le maintien de l'interdiction des activités de l'usine d'AZF, en renvoyant à plus tard une décision définitive sur le sort de l'usine, et la non reprise des activités actuelles de production phosgène de la SNPE tant qu'elles supposent des stocks importants. Il prévoit aussi la mise en oeuvre d'une reconversion, sans bannir la chimie de Toulouse. «Le Premier ministre ne ferme pas AZF, la porte reste ouverte» note M. Junca, même si les chances de redémarrage laissées par M. Jospin sont ténues. «Le directeur de l'usine AZF, Serge Biechlin, travaille sur un projet sécurisé, qui devrait donner satisfaction à l'Etat et à tout le monde» selon M. Junca. «Celà doit se faire sur un site plus réduit, la zone dévastée ne serait pas reconstruite, constituant un geste vis à vis des collectivités et des riverains, et l'activité serait redémarrée sur une activité beaucoup plus fine et d'avenir: les exigences de l'Etat pour AZF doivent être les mêmes que pour la SNPE, pas plus mais pas moins» ajoute M. Chauzy.

Selon lui, ce projet industriel pourrait représenter 200 MF (30,4 M EUR) d'investissements au moins pour un redémarrage fin 2003-début 2004. En ce qui concerne la SNPE, le président du CESR fait écho aux propos du Premier ministre en soulignant que ses projets «doivent tenir compte des nouvelles exigences en matière de sécurité des produits, des stocks, des processus de fabrication». «Toutes les expertises externes devront valider la stratégie, les moyens et les investissements nécessaires», a ajouté M. Chauzy tout en ajoutant: «selon mes informations, les dernières études de danger concernant la SNPE sont bonnes». Selon lui, «par anticipation sur le projet de loi en préparation, la SNPE doit mettre en place une commission locale d'information sur la sécurité industrielle».

(Avec AFP)


 Source : La Depeche (22/12/2001)    Source : Nouvel Observateur (22/12/2001)

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