FAUT-IL reconstruire l’usine AZF à Toulouse? Emploi ou environnement. La croissance économique a toujours son revers. Pour consommer, il faut bien qu’existe une production industrielle. Une production qui pollue, présente des risques et emploie des salariés qui sont autant de consommateurs alimentant la croissance... Dans cette logique, il est légitime que les syndicats défendent la subsistance de ses sites, même si ils sont "à risque". Est-ce à dire que nous trouvons sans autre choix que d’accepter sur notre territoire des dizaines de mini Tchenorbyl. Certainement pas. D’ailleurs nous n’aurons sans doute même pas à choisir. L’évolution de la division du travail international (la mondialisation) va peu à peu venir égoïstement régler nos problèmes en fonction d’arbitrages liés au degré d’acceptation du risque par les salariés et les opinions publiques. Eliminer le risque industriel dans les pays dits industrialisés coûte de plus en plus cher. Alors même que, dans de très nombreux pays, on n’a pas d’autre choix que d’accepter le risque de mourir au travail pour pas grand chose. Vivre à Toulouse ou laisser mourir à Bhopal : Voilà le vrai choix auquel nous devons nous résigner.
PHM
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