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 Source : Le Figaro (11/12/2001)    Source : Nouvel Observateur (11/12/2001)
[Articles du 11/12/2001] - [ Periode : 12-2001 (141 articles)] - [ Source : Nouvel Observateur (43 articles)]

Article paru le 11/12/2001 - Cet article est la propriété du journal ou société : Nouvel Observateur

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Yves Cochet exclut de rouvrir l'usine AZF


1.200 employés réclament le maintien de l'usine. Mais 12.000 personnes dans les PME et PMI situées autour menacent de déménager", explique le ministre.

Le ministre de l'Environnement Yves Cochet affirme mardi dans Le Figaro qu»'il est hors de question de rouvrir» l'usine AZF de Toulouse et préconise un «droit de déplacement» comprenant une indemnisation pour les riverains d'installations dangereuses . «Environ 1.200 salariés employés par le pôle chimique de Toulouse réclament le maintien de l'usine. Mais 12.000 personnes travaillant dans les PME et PMI situées autour du site menacent de déménager si AZF redémarre», souligne Yves Cochet. «Nous sommes obligés de tenir compte de tous les points de vue». Si «le Premier ministre indiquera sa position sur Toulouse avant la fin de l'année», le ministre de l'Environnement avance cependant qu»'il est hors de question de la rouvrir». «D'ailleurs, le PDG de TotalFinaElf (...) s'est récemment déclaré prêt à la fermer». Et de critiquer le «groupe de Thierry Desmarets (qui) n'a pas eu une attitude correcte dans l'affaire AZF». «Il n'a pas joué le jeu. Il n'était même pas présent à la table ronde organisée à Toulouse», regrette Yves Cochet.

Projet de loi

Evoquant le projet de loi sur les risques industriels prévue pour février 2002, Yves Cochet précise qu'il comprend un volet sur «l'urbanisme autour des usines à risque existantes». «Nous étudions la possibilité de proposer à certains riverains soit de renforcer la sécurité de leur habitation, soit de déménager quelques centaines de mètres ou quelques kilomètres plus loin: on ouvrirait en quelque sorte un 'droit au déplacement»', explique-t-il. Quant à la prise en charge de l'indemnisation, le ministre Vert reconnaît que la question n'est pas «totalement réglée». «Nous étudions actuellement la part de l'indemnisation qui serait prise en charge par l'industriel et celle assumée par les pouvoirs publics». Interrogé sur l'enquête sur les causes de l'explosion dans l'usine d'engrais chimiques, Yves Cochet avoue que «sur les causes physico-chimiques et le déroulement du processus qui l'a provoquée il y a encore une interrogation forte». «On ne sait pas. Les enquêtes se poursuivent».

Manif

Plusieurs centaines de salariés du pôle chimique toulousain ont manifesté mardi matin pour réclamer son maintien. De 8h30 à 10h, les salariés d'AZF, de Tolochimie et de la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs) ont mis en place un barrage filtrant sur la route d'Espagne, une artère qui longe le pôle chimique toulousain. A l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, CGC, les manifestants ont distribué une lettre d'information aux automobilistes dans laquelle ils expliquent la nécessité de maintenir l'activité. Les manifestants ont rappelé qu'entre les emplois directs et ceux liés à la sous-traitance, ce sont 8.000 emplois qui sont menacés dans l'hypothèse de la fermeture du pôle chimique. Dans l'attente de la décision de Lionel Jospin sur l'avenir du pôle chimique, les salariés de la chimie toulousaine entendent poursuivre leur mobilisation à l'occasion d'une nouvelle manifestation prévue samedi à Toulouse.


 Source : Le Figaro (11/12/2001)    Source : Nouvel Observateur (11/12/2001)

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