[... Extrait de l'article ...] Selon le scénario reconstitué progressivement par les enquêteurs, les chimistes encore dubitatifs qui invoquent la nécessité d'une importante source de chaleur (au moins 195 °) pour déclencher l'explosion du nitrate vont devoir réviser leur classique. Car l'hypothèse la plus sérieusement avancée aujourd'hui, sur le terrain par les différents experts judiciaires est celle d'un processus catalytique et d'une explosion à température ambiante. C'est-à-dire guère plus que les 24 ° relevés le vendredi 21 septembre à Toulouse. « On insiste beaucoup sur la nécessité d'une température élevée pour déstabiliser le nitrate, mais on oublie que de l'eau ou d'autres impuretés peuvent enclencher un phénomène catalytique sans chaleur importante », exp [...]
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