[... Extrait de l'article ...] Votre entreprise était en première ligne lors de l'explosion. Qu'est-ce qui vous a le plus choqué ? La désorganisation. La fragilité de notre système de protection. Le fait que les pouvoirs publics et leur bras armé, la Drire notamment, ne semblent pas avoir eu les moyens d'assurer que les instruments qui doivent assurer la sécurité, ceux que l'on disait au point et efficients, fonctionnaient bien. Par exemple ? Un seul, mais capital: il est absolument invraisemblable que les communications, pourtant essentielles en pareil cas, n'aient pas fonctionné pendant au moins une heure. Sur nos 16 hectares, nos 1.000 collaborateurs ont eu pendant un long moment, l'impression de ne pas exister. Et de ne devoir compter que sur eux-mêmes. Vous avez [...]
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