[... Extrait de l'article ...] Un mois après la catastrophe d'AZF, c'était hier le premier débat public et officiel sur l'avenir du pôle chimique toulousain. Il avait lieu dans l'enceinte du conseil économique et social régional. Les ouvriers d'AZF et de la SNPE, présents en nombre, auront trouvé dans cette assemblée davantage de défenseurs du pôle chimique que de partisans de la fermeture. Ces derniers ont même paru gênés. « En panne de courage » selon la CGT. Il fallait lire entre les lignes des discours des représentants des consommateurs ou de l'Union nationale des syndicats autonomes, les réticences au maintien des unités chimiques. Pierre Labeyrie, au nom des associations d'environnement, a surtout contesté les prises de position « qui ne sont pas les nôtres » ( [...]

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