[... Extrait de l'article ...] Eric secoue la tête de gauche à droite, perplexe. Il rappelle que le plan vigipirate n'était pas vraiment appliqué. « Il n'y avait pas les contrôles comme pendant la guerre du Golfe. A ce moment-là on était fouillé à l'entrée et à la sortie, mais là non. Résultat, nous aussi on a payé. » Alors qu'importent les cicatrices sur le visage. A l'heure des accusations portées contre l'entreprise, c'est à ses copains qu'il pense. « Vous comprenez, les gens qui travaillaient là se sentent salis. Il y a eu des morts. J'en connais qui n'ont plus de jambes, un autre qui a le foie perforé. Et pour le public on est presque des assassins, comme si on avait caché à la population que c'était dangereux et que ça pouvait sauter d'un instant à l'autre. Mais [...]
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