[... Extrait de l'article ...] Jacques Saboye et Jean-Jacques Tournier en ont connu des guerres. De Bosnie aux Philippines en passant par le Mali, ils ont opéré, réparé et recousu d'innombrables victimes de la folie des hommes. C'était pour Médecins du monde, parce qu'il le fallait. C'était il y a si longtemps, le temps d'avant le 21 septembre 2001. Et puis, il y a huit jours, à 10 h 23, le monde a commencé à débarquer dans leur service, à la clinique du Cours Dillon. « Les blessés sont arrivés de plus en plus nombreux. On ne savait pas ce qui s'était passé, mais on n'a pas eu le temps de s'inquiéter pour nos familles. Il a fallu opérer tout de suite. » Parce qu'il le fallait, là encore. Alors, les deux compères se sont immédiatement mis au travail. A la guerre com [...]

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